TEXTE n°20

Titre : EVITER le VOL

Date: Dimanche 21 Décembre 2003
Mots clefs : VOL, ASTUCE, SAC, CEINTURE

Objet : Quelques idées pour minimiser les risques de se faire voler en voyage.

Voici un post que j'ai écrit en réponse à la question : quels sont les petits trucs que vous adoptez pour éviter de vous faire dépouiller en voyage ? Je donne quelques astuces... cela n'évitera pas tout.

1/ D'abord savoir ce que l'on veut éviter de se faire voler

Le reste est sans importance.
C'est ma liste, faite la votre.
De plus, on agresse plus quelqu'un qui tente par son look : ayez un look discret, anonyme... pas de montre voyante, pas d'appareil photo en bandoulière, pas de super fringues etc.

2/ Il faut ensuite savoir dans quoi on met ce que l'on ne veut pas se faire voler

Ce sont mes moyens de stockage.
Choisissez vos moyens de stockage en fonction de ce que vous voulez éviter de vous faire voler.
Bien sûr, cela doit être adapté à la taille des choses à protéger.
Il faut que cela soit discret, autant en terme de taille que de look.

3/ Il faut enfin déterminer un comportement à avoir avec les objets de stockage choisis

Ceinture : portée entre genou et cheville (sous le pantalon), enroulée avec un élastique. De plus, les choses dans la ceinture sont enveloppées dans un petit sac plastique (pour éviter la transpiration et "l'inondation" en cas de pluie). La position de la ceinture implique de disposer "pour la journée" de ce dont on a besoins en dehors de la ceinture, notamment un peu d'argent.

Petit sac à dos : toujours "attaché" au corps ou à autre chose, soit dans le dos (normal !), soit posé par terre avec une de ses sangles autours du poignet en terrasse de café, dans un bus etc.), soit enfermé dans un placard avec un câble acier souple et un cadenas (à chiffres) pour fermer le placard (afin par exemple d'aller se baigner).
Je mets la ceinture dans le petit sac à dos de temps en temps (short, randonnée etc.)

4/ Additionnel

5/ Expériences

J'ai connu un type qui s'est fait voler son petit sac en terrasse d'un café (Chili, Arica), assis à sa petite table, prenant un café - il n'a rien vu. Il n'avait pas passé de sangle autour de son poignet.

J'ai connu quelqu'un (France, Paris) se faire voler son sac entre ses jambes dans la rue, discutant avec une autre personne : quelqu'un lui a demandé l'heure, pendant qu'un autre lui tirait le sac entre ses jambes. Le sac aurait dû être sur son dos.

J'ai vu un type (Belgique, Bruxelles, Thalys) se faire voler son sac (avec ordinateur portable) qu'il avait posé au dessus de lui dans le train : un couple de jeunes se sont levés parce qu'ils étaient à la place d'autres personnes qui venaient d'arriver, ont récupéré leurs affaires et sont sorties... avec le sac du type. Le train était à quai, le temps que le gars s'en aperçoive (une minute plus tard max, quelqu'un lui a fait remarquer), ils étaient loin. Le gars ne faisait pas attention à son sac. Cela s'est fait aux yeux de tous... et notamment des miens.

J'ai vu une dame se faire tirer son sac... à un arrêt de train (France, Paris-Pontoise, train). La sonnerie retentit avant la fermeture des portes. Un gamin se jette sur elle et tire son sac, il se rue dehors pendant que ses copains tiennent les portes en les empêchant de se fermer... jusqu'à ce que le gamin sorte... et le train s'en va, rien à faire... Heureusement, la femme tenait son sac avec une sangle dans ses mains, il n'était pas posé à côté d'elle : le gamin a tiré son sac, mais n'a pas réussi à le lui arracher des mains.

On m'a parlé de bandes de jeunes voleurs des plages (Brésil)... ils arrivent à cinquante sur les personnes seules ou en couples en train de faire bronzette, prennent tout ce qui dépasse et vous laissent en short. Bien sûr, si vous en cassez trois, il en reste vingt pour vous faire les poches... d'où l'intérêt d'aller à la plage avec en tout et pour tout une petite serviette, un short de bains, un tee shirt et une paire de tongs...
Je cite Angelina Peralva : "aussi une nouvelle forme de "dépouille" s'est emparée des plages de Rio, l'arrastao - expression utilisée par analogie avec le traîneau du pêcheur. Sa signification expressive semble au moins aussi importante que sa portée instrumentale. Des bandes d'enfants et d'adolescents par dizaines, armés de bâtons, avec des clous au bout, descendent des bidonvilles plantés au beau milieu des quartiers riches et parcourent toute l'extension de la plage, ramassant ce qu'ils rencontrent : argent, montres, baladeurs, des fois caleçons et maillots de bain... Ce phénomène, relativement nouveau, a modifié la dynamique, sur la plage, des vols à la tire, où le voleur se devait surtout d'être malin ; mais il a modifié, au-delà la dynamique même du vol à main armée, où l'affrontement opposait en face à face le voleur et sa victime."

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Voyages et Environnement, le site de Philippe OssetCompteur